Comme tous les éléments présentés dans le cloître, ce pilier porte des traces de la redécouverte des fragments par Léon et Sylvia Pressouyre dans les année 1960-1970 et de leurs choix en matière de reconstitution.
Ces marques sur l'oeuvre rappellent la trajectoire particulière du bâtiment détruit au XVIIIe siècle et redécouvert en fragments, principalement dans les murs de fondation des maisons canoniales et de leurs dépendances.
Les fragments ont été réassemblés grâce à de la métalline, un mortier mélangeant plâtre et poudre de calcaire. Visuellement très marquée, la différence entre les parties authentiques en calcaire blond et les éléments restaurés en métalline blanc cassé très clair sont une volonté des découvreurs et fondateurs du musée pour ne pas tromper les visiteurs.