Si le pied a perdu sa croix, tout son décor, fonctionnant sur la symbolique du quatre, évoque l’objet disparu, instrument du martyre du Christ et promesse de Salut (Rédemption) par ce sacrifice : évangélistes écrivant et leurs symboles placés en diagonale pour former une croix, plaques émaillées du dôme et du pilier, figures du chapiteau personnifiant l’air, la terre, l’eau, le feu. Les mots gravés sur les livres de Marc, Luc et Matthieu parlent des derniers instants de Jésus, alors que les émaux illustrent des scènes de l’Ancien Testament (vétérotestmentaires), qui, pour les théologiens, sont autant de préfiguration de la mort du Christ.