L’or, présent en infime quantité sur le pied de croix mais très présent visuellement, lui donne un éclat tout particulier. Ces parties dorées sont obtenues par le procédé de la dorure au mercure, le plus courant au Moyen Âge pour les pièces d’orfèvrerie. On utilise un amalgame d’or et de mercure, qui est appliqué sur le métal. Puis cet amalgame est chauffé, le mercure s’évapore et l’or adhère à la surface sur laquelle il se répand. Enfin viennent les opérations de brunissage (rendre lisse et brillant) ou de polissage. La dorure au mercure est homogène et solide.