Vers 1175, à l’époque de la construction du cloître, le culte de Nicolas de Myre, plus connu sous le nom de saint Nicolas, n’est présent en Occident que depuis un siècle. Aussi, l’iconographie moderne qui lui est associée, celle d’un saint-évêque protecteur des enfants, n’est pas encore développée.
Au Moyen Âge, on l’érige en modèle d’une pratique religieuse exemplaire, dont la tradition souligne qu’elle a commencé dès le berceau.
Ainsi, Nicolas de Myre se serait tenu debout dès son baptême, reçu dans la toute petite enfance, et refusait de se nourrir au sein les mercredis et vendredis, jours de jeûne recommandés par la liturgie.