Georges Lacombe fait de même avec le bois, exploité d’habitude en décoration d’intérieur et ameublement ; la sculpture sur bois a connu auparavent en Occident un âge d’or au Moyen-Âge et ce, jusqu’au XVIème siècle mais s’est vite fait remplacer par le marbre puis le bronze à la suite de l’influence des arts antiques gréco-romains, influence non négligeable dans les styles Renaissance, classique, rococo et jusqu’au néoclassique.

Outre son utilité à la représentation des personnages de l’Ancien et du Nouveau Testament ainsi que de divers ornements d’iconographie religieuse, il était aussi exploité dans la création des meubles ecclésiastiques (chaires à prêcher, maître d’autel, jubés, stalles, crucifix, clôture, lutrin, jusqu’à la charpente des cathédrales et églises). Or le XIXème siècle, c’est aussi la fascination et la replongée dans l’art gothique et la vogue de l’Art Nouveau qui privilégie ce matériau organique, citons la Porte des Ateliers d’Emile Gallé réalisée en 1896 et son Buffet des Métiers de 1889. Deux phénomènes culturels qui vont redonner une noblesse certaine à ce matériau, en plus des prédispositions artisanales de Lacombe.



Chaire à prêcher,église paroissiale Saint-Eliphe, Rampillon, Seine-et-Marne.

Ci-dessous: maître d'autel, Eglise paroissiale Saint-Léger,, Saint-Léger-du-Ventoux.