Cette œuvre littéraire nous sert de renseignements sur une partie de la conception de la Madeleine, ici les vers ne sont pas une ode à la Vierge, elle est la description de ce qui peut être considérée comme l’autre source d’inspiration de la sculpture ; les lettres qui nous restent de Lacombe indiquent à un moment de sa vie ses visites au Louvre. Dans les collections dédiées à la sculptures médiévales, deux candidates se distinguent : une statue du XVIème siècle, une autre du XIIème siècle. La seconde se rapproche de la Madeleine de par ses mains surdimensionnées et la raideur de ses bras.  De plus, l'acquisition de cette dernière en 1894 par le musée, trois ans avant la date de sa création, tends à appuyer cette théorie. L’on peut citer aussi l’influence des korês, sculptures de jeunes filles de l’art antique grec qui dégageaient des plis similaires en leur vêtements.

La Vierge et l'Enfant, 2e moitié du XVIe siècle, Hauteur : 0,89 m ; Largeur : 0,31 m ; Profondeur : 0,242 m, pierre traces de polychromie. 

Crédits : (C) 2024 musée du Louvre

Permalien : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010093824


















Vierge en Majesté, vers 1150, Hauteur : 0,84 m ; Largeur : 0,27 m ; Profondeur : 0,36 m, noyer traces de polychromie traces de plaques métalliques.

Crédits : (C) 2024 musée du Louvre

Permalien : https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010093373

Département des Sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes, musée du Louvre.