Méditation spirituelle et pénitence

Elle a beau ne pas se détacher de son support, comme nous l’avons observé plus tôt, le sculpteur compte ici sur la stabilité là où son opposé réalise par mimesis des mouvements de sculptures antérieurs au XIXème siècle, par l’expression corporelle qui reste maîtrisée dans sa mélancolie et le tracé subtil de ses larmes . 


L’on peut conclure que l’œuvre de Lacombe apparaît comme une réponse à celle de Dolivet comme au reste des académistes : comme le Christ en acajou figuré en vainqueur loin de l’image du Crucifié souffrant, la Madeleine agenouillée est une figure rassurante face à la pénitente, à l'image de la Mère du Christ. Un contre-courant face à l'influence des représentations classiques des figures du christianisme.