L’un de ses poèmes intitulé Sur une vierge du Louvre de 1909 semble guider vers cette interprétation :
L’aube portant le jour n’as pas autant de grâce
Que dans sa majesté, son charme et sa douceur
Ta façon de serrer ton enfant sur ton cœur
Vierge de mon pays ! déesse de ma race.
Le marbre de Milo, celui de Samothrace
Me touchent de moins près que ton geste berceur
Et penché vers ton fils ton long bras rêveur
Au signe du pardon, que déjà ta main trace
La pierre tendre ajoute un prestige natal
Au bloc dont fut tiré, comme un grand cristal
Le svelte élancement de ta frêle personne
Ton rire est plein de pleurs et le chaste dessin
A beau dissimuler les courbes de ton sein
Sous ta guimpe royale on le sent qui frissonne.